La pluie frappe au carreau de ma chambre. Le ciel est gris uniforme. Ça s'annonce mal.

Mais après le petit déjeuner, la pluie s'est arrêtée. Il faut y aller.

Une multitude de fronts nuageux, accompagnés d'averses vont se succéder toute la journée. J'y échappe pour la plupart en trouvant un abri à temps.

Le matin, 12 cigognes me signalent leur présence en chantant au-dessus de ma tête.

Je traverse de toujours magnifiques forêts, régulièrement occupées par de nombreux militaires. Il y a un nid près d'Auxonne.

J'entre en Haute-Saône. Toujours impossible de longer de près la Saône, la vélo route est fermée pour travaux cette fois-ci.

Enfin, j'accède à la vélo route après Gray. Le coin est sauvage à souhait, marécageux au possible, et débordant d'oiseaux (dont je ne ferai pas la liste, ce serait trop long).

Tout se déroule au mieux, jusqu'à ce que la pluie revienne de plus belle ; ce n'est plus une averse cette fois.

Tiens, mon vélo est tout bizarre depuis un moment, on dirait que l'arrière godille. Ouais, c'est une crevaison, roue arrière. Évidemment, rien à proximité pour tendre la bâche et protéger le champ opératoire. Ah, il semble que le fabricant de rustines autocollantes ait oublié de mettre de la colle dessus, à moins que ce ne soit la pluie qui ait déjà tout dilué. Plan B : chambre de secours.

Heureusement pour le moral, je sais que ce soir je dors au chaud sous un toit. Merci beaucoup à Agnès, Rémi (et Diva) pour m'avoir hébergé.

Un petit remerciement aussi au couple suisse qui proposa spontanément un hébergement à leur voisin savoyard tout mouillé.

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