On commence par le point négatif. De l'endroit le plus urbanisé jusqu'au fin fond d'un trou perdu au milieu de la Scandinavie la plus septentrionale, tous les jours, j'ai pu contempler les déchets balancés sur le bord de la route par les automobilistes, cannettes de soda en grande majorité, et autres reliefs de restauration rapide. Ce mépris des autres et de son environnement me dégoûte profondément (cela me rappelle Automaboule, 1950 ).

Et on termine, c'est mieux ainsi, par le point positif. De l'endroit le plus urbanisé jusqu'au fin fond d'un trou perdu au milieu de la Scandinavie la plus septentrionale, tous les jours, par hasard ou par la magie d'internet, j'ai rencontré des gens toujours accueillants et serviables, souvent très généreux, quelles que soient leur situation sociale et les différences linguistiques et culturelles. Et c'est un puissant moteur pour aller de l'avant.

Merci à vous tous pour votre présence même virtuelle, vos messages, vos encouragements, votre soutien et en particulier à celle, formidable, qui a supporté mes humeurs et mon absence.

Voilà, ce voyage s'achève. De simples chaussures, un vélo, une trottinette, un parapente, un kayak, des skis, ou que sais-je encore, et la vie continue.